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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 23:19




AGONIE


 Elle a regardé
Dans l'océan de tes yeux
Et a expiré.

 

 

Samia Lamine©2008



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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 22:09



MES MOTS.

Je transplante les racines
De mon rosier
Dans ma Page
Assoiffée.

Je l’arrose avec les images
Soufflées
Nées dans ma poitrine
Gonflées.

Bourgeons nus
Naissent
Roses avec épines
Poussent 
Reflets des maux
De la terre.

Fragrance des mots
De mon amour
Rythme
De tant de merveilles
ET
De tant de misères :

 
La foule et chaque homme
L’espérance ou les peurs
Les rires ou les pleurs
La graine et l’univers
Et leur mystère
La beauté ou la laideur
L’ici et l’ailleurs.


Les mots
Souffle
De l’air
La terre
Et l’eau

O
h

L
e
s


M
o
t
s

D
e
b
o
u
t
!



Samia Lamine©2008

 

 

 

 

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 22:29

                                                                                                                                                                                 










Charles Aznavour
IL FAUT SAVOIR


Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré,
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer.

Il faut savoir, coûte que coûte,
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte;
S'en aller sans se retourner.

Face aux destins qui nous desarment
Et devant le bonheur perdu,
Il faut savoir cacher ses larmes,
Mais moi, mon coeur, je n'ai pas su!

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher l'air pitoyable
Et partir sans faire de bruit.

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours,
Et retenir les cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour.

Il faut savoir rester de glace
Et taire un coeur qui meurt déjà,
Il faut savoir garder la face,
Mais moi, je t'aime trop,
Mais moi, je ne peux pas!
Il faut savoir, mais moi, je ne sais pas!








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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 17:50


 

 


LE TAXISTE.

 

 

Blotti devant la grotte, entre les rochers, au sommet de la falaise, ses yeux noirs fixés vers l’horizon regardent loin malgré l’épais voile torrentiel qui les dissimule.

L’air marin, ce matin, ne le caresse pas, ne fait pas frissonner ses narines, ne l’enivre pas… Silencieux, aussi inactif et aussi apathique que les rocs battues par les vagues blanches déferlantes: il est engourdi par l’amer souvenir du jour où il ne l’a plus revue. 

   

Les voiles sont invisibles, perdues qu'elles sont dans la houle de l’océan et enfoncées dans les nuages noirs, lourds et épais. Les rafales gonflent sa poitrine et ses côtes matées par la douleur sont brisées.

 

Des baleines affamées auraient mené leur danse macabre autour de l’épave, vaguant au gré de l’onde rugissante et des morts surnageants ou engloutis dans le gouffre salé...

Serait-elle  déjà devenue oiseau  dans le ciel?… Mais, ses ailes illuminées auraient-elles pu arracher son corps aux scies voraces de l’animal marin? AH ! Ma chérie !... Aurait- elle vu son cadavre lacéré? Oh ! Mon Dieu !... Aurait-elle vu sa jambe vomie et emportée vers le nord et son fémur vers le sud ? Quelle horreur!... Aurait-elle entendu le craquement de ses os et les cris désespérés puis étouffés de leur fille l’appelant ? Oh ! Mes chéries !

 

Il  pleut des larmes de sang  sur joues froissées par le supplice de ces sinistres illusions  et toutes mouillées comme ses cheveux frisés. Son cœur enragé râle contre les vagues qui le regardent avec indifférence. Mais il est incapable de souffler un mot, pas même un soupir ; Maintenant, il a la gorge serrée, les mains crispées comme la gueule du mammifère fermant l’étau sur sa proie et qui aurait, peut-être, dévoré ce qu’il avait de plus cher dans la vie.

 

Les heures passent. Cela fait déjà quatre heures qu’il est là. Soudain, l’éclaircie apparaît fendant les brumes. Aveuglé, par cette lumière, il est secoué comme suite à un électrochoc.

  

Il regarde le ciel… L’arc-en-ciel resplendit avec ses couleurs dans la voûte céleste… 

 

Il  rentre chez lui…   

 

Le lundi, au matin, il se réveillera au lever du jour et reconduira son taxi jaune dans le vacarme de la ville.

 

Des mois et des semaines passent… Il revient à la falaise…

Samia Lamine© 2009



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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 11:13
DEUIL ET DESTIN.

        Si son enfant avait vécu, il aurait eu aujourd’hui vingt ans. Etant intelligent, sérieux et studieux, il aurait, déjà, eu son bachot. Il aurait rencontré une jeune fille qu’il aurait aimée et comblée de sa verve de jeune adolescent ; Son cœur était si tendre, si affectueux et si attentionné malgré les épreuves imposées par le destin géographique.
        
        Chaque jour, Sitt Amall* se lève le matin, porte le regard vers le ciel, fait ses ablutions puis, après le « assalamou aleykom »* annonçant la fin de toute prière, elle dirige ses yeux vers le mur où le portrait de son enfant la regarde vivre depuis huit ans.
        Elle s’effondre en larmes, comme à chaque fois qu’elle le revoit entrain de jouer, comme chaque fois qu’elle le revoit réviser ses leçons, comme chaque fois qu’elle le revoit dormir tel un ange. Ainsi, Amall vit entre son quotidien : les travaux ménagers, l’éducation de ses enfants et les souvenirs.
          Depuis huit ans, les cheveux de la quadragénaire perdent chaque jour de leur couleur noire, chaque jour son visage creuse un sillon de plus et ses yeux s’enfoncent davantage. Après son dernier accouchement du garçon qui, aujourd’hui, porte le nom de son frère martyr, le corps de la jeune dame s’est amolli et affaibli. En la voyant, on croirait une vieille qu’un siècle a vue déchoir et dégénérer.
        Aurait-elle connu un autre sort si le cadavre de son fils, arraché subitement à la vie, n’avait pas été ramené baignant dans son sang pareil à un oiseau que de terribles yeux chasseurs avaient visé ? Sûrement, les souffrances de vivre dans le ghetto noir auraient été adoucies par son sourire, ses jeux et ses rêves…


        C’était le 30 septembre 2000, au Carrefour, rue Salaheddine, à proximité de la colonie de Netzarim, dans la Bande de Gaza, que le corps de Mohamed Dorra a été perforé par des balles criminelles… Elles avaient violé et volé son enfance, son innocence et la jeunesse de sa mère…tout comme le village Oued Hanna que son grand père paternel avait dû quitter en 48 pour le camp d’ Al Barij où sa famille endeuillée a reçu les condoléances dans le silence des uns, les cris déchirants des autres et les « you- you » de certaines.                                                                                              Ce jour là, le petit était parti, avec son père Jamel, acheter une voiture. Sur le chemin du retour à la maison, à cause des tirs dans le carrefour, le taximan les avait obligés à descendre. Et ils avaient dû continuer le chemin à pieds…
        
        Mohamed avait toujours rêvé de devenir médecin pour soigner les blessés ou architecte pour concevoir les maisons à reconstruire dans son pays colonisé…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samia Lamine© 2009

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 16:39





                                                                                                                                                                                                            
KANTAOUI.

                                                                                                            
    LA VILLE.    















                                                                                                                               LA PLAGE TURQUOISE
 


  

LE RIBAT.




 La grande mosquée.
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 12:38
                   
  



Jacques Brel
NE ME QUITTE PAS
1959


Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le coeur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas


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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 12:31






Charles Aznavour
IL FAUT SAVOIR


Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré,
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer.

Il faut savoir, coûte que coûte,
Garder toute sa dignité
Et malgré ce qu'il nous en coûte;
S'en aller sans se retourner.

Face aux destins qui nous desarment
Et devant le bonheur perdu,
Il faut savoir cacher ses larmes,
Mais moi, mon coeur, je n'ai pas su!

Il faut savoir quitter la table
Lorsque l'amour est desservi
Sans s'accrocher l'air pitoyable
Et partir sans faire de bruit.

Il faut savoir cacher sa peine
Sous le masque de tous les jours,
Et retenir les cris de haine
Qui sont les derniers mots d'amour.

Il faut savoir rester de glace
Et taire un coeur qui meurt déjà,
Il faut savoir garder la face,
Mais moi, je t'aime trop,
Mais moi, je ne peux pas!
Il faut savoir, mais moi, je ne sais pas!

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 15:05



TON BUSTE. / صدرك. (Poème traduit de l’arabe)


A tous les coeurs arabes et musulmans et à toute l’humanité qui combat pour la liberté.




***
Oh ! Grandeur de celui qui a insufflé l’amour et sa folie
A celles qui ont aimé faisant mystère d’un secret
Et ont enduré et refoulé la vie, toute leur vie
Quand, soudain,
Elles ont vu, ruisselant de parfum, une dense forêt !
***

Oh grandeur de celui qui t’a donné la meilleure semence à semer !
Mes yeux troublés, éblouis, se sont dévoilés.
Et …
De ma passion, l’Aube a parlé.


***

Comme les fourmis se mouvant sur ton cœur frémissant,
Comme la nuit embrumée,
Comme l’amour pur
Comme l’égarement au milieu des vagues… ou avec mes lèvres.
Le murmure de la brise dans une toison si tendre
Guérit.
Extatique … doux
Comme un ivre…comme un amant éperdu
Comme une main frôlant l’épis.
Tu es à moi.
Oh ! Mon espoir … Oh ! Rêve de mon sang…
Dans les profondeurs de ton buste fécond,
Oh ! Mes collines…Oh ! Ma patrie,
La procréation de notre Nation
Mon rendez-vous avec l’univers …
MA continuation…
Mon astre...
Et mon coeur.


***


Samia Lamine© 2008



TRADUIT PAR SAMIA LAMINE. avec l’accord ET l’assistance de la poétesse NEFISSA TRIKI. (Avril 2007)


Poème extrait du recueil « ASTRE DU CŒUR » et écrit par NEFISSA TRIKI en 1995, revu en 1998 et 2000 à Sousse- TUNISIE.


............................................

 

 

 



صدرك



إلى القلوب العربيّة والإسلامية و الإنسانية
المقاتلة من أجل الحريةّ
***



 

 

جلّ من أورث العشق جنونا
في اللّواتي أحببن سّرا فسرّا
فتعذّبن بكتم العمر عمرا
ْإذ
رأين غابة ملتفّة تقطر عطرا
***


جلّ من أعطاك خير الزّرع بذرا
العين منّي حيّر جهرا فجهرا
أنطق في وجدي منّي فجرا
***


كالنّمل يسري
على خافقك المرتجف
كاللّيل النّديّ
كالحبّ الصفيّ
كضياع في موج... أو بفي
وشوشة نسيمات
في زغب طريّ
يشفي

طِربٍ... مرهف
كالثّمل... كالولهان
كيد في ملمس للسّنبل
لي
يا أملي ... يا حلم دمي
في باطن صدرك المِولاد
وهادي
بلادي
نسل أمّتنا
ميعادي مع الكون
امتدادي
سراجي
وودادي
***

 


نفيسة التريكي  1995-1998 21/05/- 2000 –تونس- سوسة

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 08:06






 Rivage.

‎ ‎
La rive effleurée
Par les lèvres écumantes
Valse, somnolente.








 

Samia Lamine© 2008

 

 

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